Propriétaires de chevaux, vous avez forcément déjà entendu parler de la maladie de Lyme, qui est souvent suspectée chez les chevaux sans pour autant être diagnostiquée de façon certaine. Cette maladie est aujourd’hui relativement répandue, on considère qu’elle est présente sur tout le territoire français, en particulier dans le nord et dans l’est.
La maladie de Lyme, c'est quoi ?
La maladie de Lyme, également appelée borréliose est transmissible aux chevaux, à l'homme, ainsi qu'aux animaux domestiques comme les chats et les chiens. Elle est causée par la bactérie Borrelia burgdorferi qui se transmet par la piqûre d’une tique infectée, mais aussi plus rarement par les taons, les puces et les moustiques. Les tiques, qui mesurent généralement entre trois millimètres et un centimètre sont souvent présentes en forêt, dans les bois, les broussailles, les herbes hautes ainsi que dans les zones humides. Pour que la bactérie soit transmise de la tique au cheval, les tiques doivent généralement être attachées pendant plus de 24 heures. Donc si la tique est retirée rapidement, le risque que la maladie se développe est faible. La maladie de Lyme est non contagieuse, cela veut dire qu'un cheval infecté ne peut pas transmettre la maladie à un autre. En revanche, si un cheval est mordu par une tique infectée et qu'il vit en troupeau, le risque que les autres chevaux soient infectés également est plus élevé. Les tiques sont plus actives et plus susceptibles de se nourrir à la fin du printemps et pendant les mois d'été. La maladie de Lyme est rare pendant les mois froids d'hiver, car les tiques sont généralement inactives.
Quels sont les symptômes de la maladie de Lyme chez le cheval ?
Avant toute chose, la maladie de Lyme chez le cheval peut déclencher ou non des symptômes. Elle peut aussi se déclarer assez longtemps après la morsure, ce qui rend le diagnostic très difficile : entre 3 jours et plusieurs mois après la morsure d'une tique infectée.
Les symptômes de la maladie de Lyme chez le cheval ne sont pas spécifiques à cette maladie, ce qui signifie que d’autres maladies peuvent conduire aux mêmes signes cliniques : fièvre, raideur, boiterie intermittente présente sur plus d’un membre, sensibilité musculaire, perte de poids chronique, changement de comportement ou encore hyperesthésie. Certains chevaux atteint de la maladie de Lyme peuvent présenter une uvéite, des nodules cutanés ou encore des signes nerveux comme de la dépression ou de la dysphagie (difficulté à avaler).
Si la maladie de Lyme est suspectée, le vétérinaire peut confirmer le diagnostic avec des analyses de laboratoire au moyen de différents prélèvements : sang, liquide synovial, liquide céphalo-rachidien ou encore des urines. Sont ensuite réalisés deux tests : test PCR et test ELISA. Ces deux tests pourront valider la présence d'anticorps dans l'organisme du cheval, mais sans pour autant préciser si le cheval est atteint au moment du test ou bien s'il a été malade dans le passé. Il est à noter que beaucoup de faux-positifs et faux-négatifs existent chez ces tests, leur fiabilité est donc souvent remise en cause.
Comment soigner la maladie de Lyme chez le cheval ?
Si la maladie de Lyme est suspectée chez un cheval, le vétérinaire peut débuter un traitement antibiotique avec des tétracyclines notamment en intraveineux afin d'obtenir une meilleure efficacité. Le traitement pour la maladie de Lyme est souvent de longue durée, au moins 3 à 4 semaines.
Comment éviter que mon cheval attrape la maladie de Lyme ?
Il n’existe pas de vaccin contre la maladie de Lyme chez les équidés. Pour éviter que son cheval n'attrape la maladie de Lyme, deux approches sont indispensables : prévention et détection. La prévention consiste à utiliser des vaporisateurs insecticides pour éloigner les insectes, à appliquer en priorité sur la tête, le cou, l’abdomen, les membres et sous la queue du cheval. Il est possible aussi de complémenter l'alimentation avec de l'ail semoule. Les pâtures doivent être entretenues régulièrement pour que l'herbe ne soit pas trop haute car c'est l'habitat préféré des tiques. Il est conseillé de défricher les zones boisées aux abords du pré où résident les chevaux. En promenade en extérieur, il vaut mieux éviter en plein été les zones forestières denses et les herbes hautes, plus à risque.
La détection consiste en un examen régulier et attentif du cheval lors du pansage pour rechercher la présence de tiques. Généralement, elles préfèrent les zones où la peau du cheval est plus fine. Si vous trouvez une tique, utilisez un tire-tique adapté pour la retirer proprement en s'assurant que la tête a bien été extraite.
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