top of page
Photo du rédacteurFlore

Photosensibilisation du cheval : comment le protéger ?

Dernière mise à jour : 24 juil.

Souvent confondue avec un coup de soleil ou la dermite estivale, la photosensibilisation touche généralement les chevaux à la robe claire ou présentant des zones dépigmentées et peut s'avérer grave et douloureuse !

Comment protéger mon cheval souffrant de photosensibilisation ?
Crédits : Animaderm

Qu'est-ce que la photosensibilisation du cheval ?

Pour faire simple, il s'agit d'une réaction cutanée non contagieuse suite à une exposition aux UV provoquée par contact ou ingestion de pigments végétaux, toxines fongiques, bactéries ou produits chimiques. La lumière UV du soleil active ces composés, entraînant des réactions chimiques qui endommagent les cellules de la peau et provoquent une irritation importante chez le cheval. Les zones touchées sont généralement celles qui sont dépigmentées : balzanes et tête en général mais cette réaction peut aussi avoir lieu sur tout le corps pour les chevaux à la robe claire ! La photosensibilisation est plus fréquente au printemps et en été à cause du développement des plantes photosensibilisantes et de l’augmentation de l’ensoleillement durant cette période. Elle se traduit généralement par des croutes, pertes de poils et un grattage intensif.


La photosensibilisation du cheval par contact

Les substances sensibilisantes peuvent se retrouver sur la peau du cheval après un contact direct en application externe (application d'huiles essentielles, crème, contact direct avec une plante au pré par exemple). On distingue, dans la photosensibilisation de contact la photoallergie et la phototoxicité.


La phototoxicité

Plus fréquente que la photoallergie, la phototoxicité ressemble fortement à un coup de soleil avec des échauffements, et parfois des cloques. Il s’agit d’une réaction rapide et locale qui ne s’étend pas. On retrouve ce genre de lésions souvent au bout du nez quand le cheval explore son environnement et est en contact avec une plante phototoxique. Ainsi, le pré du cheval doit être particulièrement surveillé et traité en conséquence.


La photoallergie

Elle est assez rare car la substance en cause n’est pas photosensibilisante en elle-même. La photoallergie dépend de chaque cheval et de ses prédispositions innées. La substance en cause (photoallergène) n'est pas toxique en elle-même, mais elle devient toxique sous l’action des UV quelques jours après le contact en général. Elle n’apparaît pas au premier contact avec la plante mais quelques jours après, lors d’un nouveau contact avec la plante et les UV. Une faible quantité est suffisante pour déclencher l’allergie, contrairement à la phototoxicité qui requiert une exposition plus importante avec la plante. Elle se manifeste par des plaques d’eczéma sur les zones touchées, qui peuvent s’étendre aux zones les moins sensibles à proximité.


La photosensibilisation du cheval par ingestion

Comme son nom l’indique, la photosensibilisation est causée par l’ingestion de plantes toxiques contenant des pigments, qui sont absorbés par le tractus gastro-intestinal et transportés vers la peau. Lorsqu’ils sont exposés aux rayons UV, les pigments provoquent une réaction complexe de photosensibilité dans la peau du cheval. La réaction apparaît après un temps de latence, de 24h à quelques jours, sous la forme d’érythèmes douloureux, tuméfiés, avec apparition de croutes noirâtres, suintantes avec parfois des ulcères et un fort dessèchement de la peau qui peut alors s’effriter ou partir en lambeaux. Ces lésions peuvent même s’étendre aux zones pigmentées à proximité. Voici la liste non exhaustive des plantes les plus couramment associées à la photosensibilisation du cheval :

Luzerne

Chardon à feuilles larges

Trèfles

Trèfle rouge

Millepertuis

Fenugrec

Comment protéger un cheval photosensible ?

Pour traiter efficacement la photosensibilisation, il faut s’attaquer à la cause de l’affection et administrer des soins de soutien. Il est important de soulager l’irritation et l’infection potentielle de la peau endommagée pour permettre la cicatrisation. Avant toute chose, il est primordial d'éviter tout contact avec les UV et donc le soleil. S'il vit dehors, le cheval doit avoir accès à des zones d’ombre comme des arbres ou un abri. S'il sort au paddock, il est préférable de prévoir les sorties tôt le matin, le soir ou la nuit entière dehors. Dans tous les cas, le cheval photosensible doit être couvert avec des couvertures et masques anti-mouches ainsi que de la crème solaire. Pour les chevaux ayant des balzanes, les chaussettes Silver sont une solution pratique et efficace pour protéger des UV.


Les chaussettes Silver pour protéger les balzanes

Ces chaussettes sont tissées en double avec des fibres contenant des ions de cuivre antifongiques et d'argent antibactériens. Elles agissent comme une barrière propre et arrêtent les rayons UV. Pour en savoir plus sur les chaussettes Silver, rendez-vous par ici.





124 vues

Comments


bottom of page